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Point d'étape : Beyrouth #1

Direction Beyrouth pour voir l’avancée du projet de détermination du potentiel de valorisation des déblais et débris issus de l’explosion du port. A ce jour, les deux ingénieurs de Neo-Eco en charge du projet, se sont rendus plusieurs fois au plus près des acteurs et du terrain afin de démarrer cette phase étude.

C’était en Aout 2020, la catastrophe qui est survenue dans le port de Beyrouth, a détruit une grande partie du port et des quartiers voisins. Vianney Mercherz , Christophe Deboffe et Jeremy Coudrais prennent alors contact avec différents acteurs français et libanais afin de leur proposer une méthode de tri et valorisation des déchets applicable à la situation du port au vue du potentiel de valorisation de matières, tant dans un but environnemental qu’économique afin de limiter les coûts de l’opération d’évacuation des déchets. Recygroup International est alors créé et l’aventure peut commencer.

Un des défis majeurs pour nos chefs de projet est d’appréhender au mieux tous les matériaux présents sur site. Après avoir réalisé une cartographie des gisements, Neo-Eco a fait appel à l’entreprise Air Scanner pour l’accompagnement dans l’estimation des volumes de chacun de ces gisements par l’utilisation d’un drone. Vous pouvez notamment retrouver l’article juste ici, présentant la méthodologie utilisée pour Beyrouth de notre partenaire avec qui c’est toujours un plaisir de collaborer !


L’enjeu est considérable, d’autant plus que les déchets/matériaux potentiellement valorisables sont tous mélangés dans les tas. Par la suite, la mission consiste à définir les gisements prioritaires pour aller le plus vite possible et libérer l’espace pour que l’activité du port puisse reprendre. Viennent alors les phases d’échantillonnages et de caractérisations des différents gisements pour déterminer la proportion en moyenne de chaque type de déchet à l’intérieur de chacun des tas pour estimer les pourcentages de plastique, de ferraille, de béton, etc. qui s’y trouvent.

La phase caractérisation et préparation des matériaux suivront le même schéma qu’en France, notamment pour le béton et les DIB (Déchet Industriel Banal) pour étudier la faisabilité de création des filières de valorisation en techniques routières ou encore TP y compris le béton constructif en produisant du granulat recyclé. L’idée de la phase étude et des cahiers des charges que réalisent les chefs de projets, est de mettre en place des process et des équipements qui vont permettre de séparer les matériaux pour mettre bois et plastique d’un côté, métaux de l’autre et enfin minéraux /béton.

Pour l’équipe en charge du projet, celui-ci est un sacré challenge à relever ! C’est une première à l’international mais grâce à la complémentarité des profils de chacun, les ingénieurs arrivent à répondre aux impératifs et s’adapter aux problématiques de ce projet.

Pour passer de la phase réflexion à la phase action, ce sont les visites et les discussions qui rendent tout cela concret et permettent une meilleure compréhension des besoins. Les rencontres sur le terrain et les temps d’échanges avec les différents acteurs sont primordiaux pour avancer dans le projet et fluidifier les démarches.

Entre le projet et la vie locale, cette aventure à l’international pour les deux chefs de projet de Neo-Eco sera sans aucun doute une découverte riche en expériences, apprentissages et rencontres.



Crédits photos : Air Scanner

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